Son arrestation et les rebondissements de "L'affaire DSK" font grand bruit, en France comme dans le monde entier.
Le 23 août 2011, les charges pesants sur Dominique Strauss-Kahn sont officiellement abandonnées, ce qui met un terme à la partie pénale de l'affaire.
Ne s'étant pas exprimé au cours de la procédure pénale, DSK est interviewé au Journal Télévisé de TF1 du 18 septembre par Claire Chazal pendant près de 25min, devant 14 Millions de téléspectateurs (44% de parts d'audience), réalisant ainsi un record d'audience pour le JT.
Au cours de l'interview, DSK s'exprime bien sur longuement sur l'affaire Diallo, reconnaissant une faute morale il affirme qu'il n'y a eu ni violence, ni contrainte dans sa relation avec Diallo. Il aborde également l'affaire Tristane Banon, l'actualité des primaires socialistes, et donne sa vision de la crise économique et de son propre futur dans la sphère politique.
Évènement médiatique de la rentrée, sa prise de parole a été analysée, décortiquée, commentée par tout le monde, jugeant ainsi du degré de sincérité de DSK, des efforts de mise en scène qui ont donné à l'exercice journalistique de l'interview un côté hollywoodien, mais aussi de l'impact de sa prise de parole sur la vie politique française : influence sur les primaires, retour possible de DSK en politique, ...
Nous allons maintenant nous attacher à analyser les stratégies de communication qu'ont mis en œuvre les médias et les acteurs de la vie publique françaises qui ont un intérêt à influencer le souvenir que l'opinion publique garde de l'intervention de DSK, et à orienter le débat et les questions soulevés au cours de cet interview.
Nous aborderons ainsi 4 points :
- La sincérité de DSK en question
- La mise en scène de l'interview
- L'instrumentalisation de l'affaire
- L'avenir de DSK
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